La disco n’aurait pas survécu dans les années 70-80 sans les hits de Kool & the Gang. Avec ses sons funk-soul entraînants, l’ancien groupe de collégiens du New Jersey a vendu plus de 70 millions de disques. Mais il serait faux de le voir comme un pur groupe festif. Leur musique vaut la peine qu’on y porte une oreille plus attentive: on sera surpris de la profondeur de leurs textes comme de la complexité de leurs arrangements. La «disco» marque aussi le parcours de Dabu Fantastic: le groupe a débuté sa carrière avec des albums tels que «Agglo Disco», «Discochugle» et «Disco Titanic». Du point de vue du style, ces Zurichois de l’Oberland n’ont pas peur de l’éclectisme: leur tube «Angelina», qui ne cesse de nous trotter dans la tête, n’en est qu’une des nuances.   

Zeno van Essel

Un programme en contrastes qui explore les différentes facettes de la musique afro-américaine: c'est ce que nous promettait cette soirée avec «Kool & the Gang» et le concert unplugged du trio Willy DeVille. Bien que le rocker gypsy DeVille se soit avant tout fait connaître dans le contexte de la vague «New Wave» des années septante, il plonge ses racines dans la grande tradition du Mississippi-Blues à la Muddy Waters et la  New-York-Soul à la Ben E. King.

Kool & the Gang font eux partie des pionniers de la funk: une musique black jazzy festive et dansante dans la lignée du grand James Brown. Une soirée de transe qui transpire le groove!

Martin Schäfer